Tony Tomassi: la chasse aux « crosseurs » est ouverte
Publié par Sylvain le 13 Oct, 2011
Québec • Mais qui donc le traîte de "crosseur" Tomassi? Simple, tout le monde qui connaît l'histoire. Oui, il y a la présomption d'innocence, mais il y a des limites, alors que Tomassi a déjà avoué avoir utilisé la carte Pétro-Canada du patron de BCIA, Luigi Coretti.
Ainsi, en tant que ministre, Tomassi a accepté un pot de vin, lequel fut la carte de crédit. Par conséquent, oui, on peut le traiter de « crosseur », car il en est un. Et là, on ne parle même pas de l’histoire des garderies des amis et connaissances de Tomassi, parce que Jean Charest, qui a longtemps défendu son ancien député en chambre, n’aiment pas ça quand on fait des suppositions.
Et quand on parle de crosseur, il ne s’agit pas du joueur de crosse, mais bien le « crosseur » en bon Québécois, et tout le monde sait ce que ça veut dire. Même Tomassi ne pourrait pas venir dire « je ne suis pas un crosseur » sans faire sauter le détecteur de mensonges.
Tomassi est l’actuel député indépendant de la circonscription de LaFontaine à l’Assemblée nationale du Québec. Ce petit homme n’a même pas été foutu de terminer ses études universitaires. Il est l’exemple parfait du politicien qui est là pour ses intérêts personnels et de son entourage.
Sur Cyberpresse aujourd’hui, on apprend qu’on a littéralement « tassé » un député pour mettre le petit homme Tomassi en place:
Lorsqu’il a pris les rênes de LaFontaine, en 2003, Tony Tomassi n’a pas fait que des heureux. Le député libéral en place, Jean-Claude Gobé, élu de 1985 à 2003 et aujourd’hui à l’Action démocratique du Québec, soutient que des dirigeants libéraux l’ont contraint à démissionner1.
Voyez-vous, c’est à cause de types comme Tomassi que les Québecois sont devenus cyniques. Dorénavant, ça suffit la langue de bois. Appelons un chat un chat, et appelons Tony Tomassi un crosseur, parce que c’est ce qu’il est.
Enfin, il y en a d’autres à attraper des « crosseurs », et vive l’ouverture de la chasse aux crosseurs!