Bonne année 2012 ! Au paradis ou en enfer ?
Publié par Sylvain le 30 Déc, 2011
Divertissement, International • Plusieurs personnalités connues et moins connues nous ont quitté en 2011. C'est le temps de leur souhaiter une bonne année 2012 en enfer ou au paradis, c'est selon!
Au début du mois de janvier 2011, Mohamed Bouazizi a quitté ce monde pour aller fort possiblement au paradis. Il s’agit du vendeur de légumes tunésien qui est à l’origine du printemps arabe, lequel a permis à des millions de personnes dans le monde arabe de changer de système politique et de se débarrasser de leurs dictateurs. Il est mort le 4 janvier 2011, quelques jours après s’être immolé avec de l’essence.
Mouammar Khadafi, le feu dictateur de la Libye, a été tué par un mélange des forces de l’Otan et de rebelles libyens. S’il n’avait pas été tué, il aurait certainement fait face à des accusations de crimes contre l’humanité. Dans son cas, il passera probablement au moins sa première année de « mort » en enfer.
Ousamma Ben Laden a aussi quitté ce monde en 2011. C’est un trophée d’une longue chasse qui a soulagé grandement les États-uniens puisqu’il était accusé d’être le cerveau derrière les attentats du 11 septbembre 2001. Il était aussi un ancien agent de la CIA en Afghanistan, mais ça les États-Uniens n’aiment pas trop ça quand on en parle. Il est probablement allé en enfer selon notre paradygme, mais il y a de fortes chances qu’il puisse aussi être au paradis accompagné de 72 vierges qui ne le sont possiblement plus au moment d’écrire ces lignes puisqu’il est mort depuis de nombreux mois déjà .
Steve Jobs nous a quitté quelques jours seulement après la sortie du iPhone 4S. Il est certainement au paradis, en train de transformer son environnement en « iParadis ».
Une autre personnalité qui est assurément au paradis « vert » est Wangari Maathai, qui nous a quitté quelques jours suivant l’annonce du prix Nobel pour Ellen Johnson Sirleaf et Leymah Gbowee, puis Tawakkul Karman. En 1977, Wangari Maathai avait créé le « Green Belt Movement »1. En 1984 on lui a décerné le prix Nobel alternatif « Livelihood Award ». C’est seulement 20 ans plus tard qu’on lui décerna le Prix Nobel de la paix pour « sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix ».