Grenade assourdissante: l’étudiant atteint à un oeil est en mauvais état
Publié par Sylvain le 08 Mar, 2012
Québec • Francis Grenier, c'est le nom de l'étudiant du cégep de Saint-Jérôme qui a été gravement blessé à un oeil par une grenade assourdissante tirée par des policiers mercredi dernier. Quand on fait une recherche sur Internet au sujet des grenades assourdissantes, on lit qu'il ne faut pas les utiliser près des humains, qu'il faut toujours utiliser des masques et des gants, surtout, des bouchons pour les oreilles. On dirait que les étudiants au Québec n'ont plus le statut d'être humain.
En étant exposé à une grenade assourdissante, sans protections auditives et lunettes de protection, on risque d’éprouver une cécité temporaire, un saignement de l’oreille, de l’acouphène, de l’hyperacousie et de la surdité. Ça, c’est la description des dangers de la grenade assourdissante M84 utilisée par l’armée de terre des États-unis.
Je ne sais pas précisément quel est le type de grenades assourdissantes qui sont utilisées par les « chiens » de l’oligarchie du Québec, sauf que si l’on se fie à l’état dans lequel 
se trouve Francis Grenier, – image dans le texte – le pauvre étudiant qui risque de perdre un oeil après avec reçu une grenade assourdissante, on peut conclure que le gouvernement Charest est désormais en guerre contre les étudiants qui refusent de fermer leur gueule et de rester calmement à la maison.
Vous croyez que je beurre épais? Les grenades assourdissantes, ou « stun grenade », sont utilisées par exemple par l’armée. Sur Wikipédia, on peut lire qu’une telle grenade « est conçue pour être jetée dans des espaces clos pour distraire et pour mettre temporairement hors de combat personnel ennemi dans le but d’en faciliter la capture, ou lorsque le risque de dommages collatéraux pendant des combats urbains ou lors de prise d’otage contrevient à l’emploi traditionnel de grenades destructrices et meurtrières.1 »
Mais ces grenades, si ‘on se fie à la définition sur Wikipédia, ne sont pas supposées causer des blessures comme celles de l’étudiant Grenier. Est-ce que la police de Montréal serait en train de tester de nouvelles grenades? Est-ce que les étudiants du Québec sont des cobayes ?
Le Québec est devenu l’antithèse de mon Québec rêvé. Croyez-vous que Francis Grenier a fait sa juste part maintenant, monsieur John James Charest?
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