Une marée rouge a coulé sur Montréal aujourd’hui lors de la manifestation qui a entaillé l’écorce du gouvernement Charest avec plus de 200 000 étudiants et citoyens qui ont martelé des slogans contre la hausse des droits de scolarité.

Demain pourrait bien être le début de la fin pour Jean Charest et son gouvernement plutôt médiocre. Depuis 2003 que ça dure après tout. Les étudiants, appuyés par de nombreux artistes, syndicats, des milliers de parents, des professeurs, etc., manifesteront demain à Montréal.

Il y a eu une vague de démissions en série à l’UPAC et sa crédibilité semble de plus en plus fragilisée. De plus, ça commence à sentir vraiment mauvais puisque l’Unité permanente anticorruption pourrait servir à protéger les intérêts de la clique à Jean Charest.

Dans le cadre de sa campagne contre la hausse de 1625 $ des frais de scolarité, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) lance sa contre-attaque web en diffusant une vidéo qui dévoile le « vrai visage » de Jean Charest.

Découvrez le vrai visage de Jean Charest et de son parti. Un gouvernement corrompu qui refile la facture aux familles en augmentant le coût des études.

Pour Guy Nantel, Jean-François Mercier et Mike Ward, la fin de semaine dernière est mémorable. Dans une vidéo, ils dénoncent « l’un des pires gestes de cynisme posé par un politicien à l’endroit des citoyens d’ici. »

Le Syndicat de professionnelles et professionnels du Gouvernement du Québec (SPGQ) se demande pourquoi le gouvernement ne modifierait pas le décret 1029-2011 pour y écrire clairement qu’il s’agit d’une commission d’enquête instituée en vertu de de la Loi sur les commissions d’enquête.

Jean Charest a totalement perdu le nord depuis vendredi, la boussole est cassée. C’est peu dire, car il pourrait aussi perdre la carte.

Le cirque est bien installé au Québec depuis que le Parti libéral du Québec a fait son pseudo volte-face concernant la pseudo commission d’enquête. Ça sent encore la « crosse ».

Avant le « volte-face » de Charest, lequel a eu lieu vendredi soir dernier en catastrophe, le Barreau du Québec ne pouvait accepter la Commission Charbonneau, mais depuis, le Barreau se dit « satisfait ».