Unilinguisme à la Caisse de dépôt: « the peasoup’s journalists dug too much! »
Publié par Sylvain le 16 Nov, 2011
Québec • Après 11 ans au Québec, David Smith, un cadre de la Caisse de dépôt, ne parle toujours pas français. "Oups, they were caught!"
Dans la vie, il y a plusieurs questions sans réponse. Par exemple, « est-ce que la réincarnation existe? », « l’oeuf ou la poule? », « doit-on laver oui ou non les champignons? » ou encore « est-ce que les Nordiques vont revenir à Québec? ». Oui, c’est vrai, la vie est un mystère.
Il y a une question, très importante (enfin, je crois) que je me pose. Comment au Québec, à la Caisse de dépôt, après la révolution tranquille, le « Speak white », un unilingue anglophone peut-il être le patron de francophones? Je fais ici bien évidemment référence à David Smith. Wake up!
Mister Smith vit au Québec depuis 11 ans, mais il ne peut, semble-t-il, toujours pas entretenir une conversation en français. He is the boss!. N’avez-vous aucune fierté? N’a-t-on pas envie de se révolter, ou bien de tout simplement aller regarder « The Price is Right » sans boncher? Que se passe-t-il? Tellement de questions sans réponses!
Je connais quelqu’un qui a appris l’espagnol et le suédois en l’espace de quatre ans, tout en travaillant et en étudiant. Mais ce Mister Smith n’a pas pu apprendre le français en 11 ans au Québec. Comment ça? Avez-vous une réponse? WTF!
Est-ce que ce serait parce qu’il n’y a pas un seul francophone qui est assez bien éduqué pour faire le travail de Mister Smith? Est-ce que les universités francophones produisent des cancres ou quoi?
Bien sûr, maintenant que la Caisse s’est fait « prendre », elle va offrir des cours de français supplémentaires pour les cadres anglophones, et ça devrait suffire pour calmer les quelques Québécois, comme moi, qui se posent des questions. Est-ce que vous vous rendez compte qu’ils sont en train de se dire « shit, we gotta do some good damage control here, the peasoup’s journalists dug too much« ?