L’adresse du juge aux jurés avant que ceux-ci se retirent était biaisée, erronée; cet individu (le juge) a semé, volontairement ou involontairement la confusion devant les jurés plutôt que de les mettre devant l’évidence qu’ils devaient présenter un verdict selon la preuve présentée.

Dans son adresse aux jurés le juge Marc David mentionnait: « que tous les psychiatres entendus – ceux de la défense – Dominique Bourget et Roch-Hugo Bouchard – comme celui de la Couronne Sylvain Faucher – conviennent que Guy Turcotte souffrait d’un trouble d’adaptation avec humeur dépressive et anxiété. »

Est-ce que ce sont ces paroles du juge qui ont contribué à absoudre Turcotte? Avant tout, que signifient vraiment ces paroles qu’il a prononcées; souffrir de « troubles d’adaptation avec humeur dépressive et anxiété » cela permet-il à un individu d’assassiner des enfants et de ne pas subir la prison?

L’autre individu, Morissette n’a pour moi aucune crédibilité depuis qu’il s’est parjuré dans un autre procès. Voici la pauvre administration de la justice au Québec avec laquelle nous devons composer, on donne, de préférence, crédit à des individus qui ont été nommés psychiatres pour écarter une preuve qui était pourtant claire.

Pour moi, Turcotte, devant lequel une partie de la société s’agenouille parce qu’il porte le nom de docteur a agi par vengeance envers son ex-épouse; une partie de la population est de cet avis. Ce point figurait-il comme option aux jurés avant qu’ils se retirent pour juger de la preuve?

Si cet individu avait été un ouvrier ordinaire, une personne de la classe moyenne, il aurait été condamné pour meurtre prémédité et personne ne s’y serait objecté.

Y a-t-il quelqu’un qui a des culottes dans l’administration de la justice pour ne pas que ce cas abominable et révoltant fasse jurisprudence? Ne perdons pas de vue qu’il y a deux petites victimes innocentes, deux petits enfants qui ont payé de leurs vies l’impulsivité, le manque ce contrôle de leur père.