Gaz de schiste: les gens directement touchés se font entendre
Publié par Sylvain le 09 Jan, 2012
Québec • L'opposition au gaz de schiste au Québec n'est pas encore "éteinte". Le Devoir rapportait justement hier que "Plus de 20 000 propriétaires disent non à l'industrie gazière".
Ces propriétaires fonciers, au nombre de 20 000 et provenant de la vallée du Saint-Laurent, « ont interdit à l’industrie du gaz de schiste l’accès à leurs terrains.1 »
Pour celles et ceux qui ont suivi le dossier du gaz de schiste, il serait extrêmement étonnant que l’Évaluation environnementale stratégique2 (EES) donne le signal de départ à l’exploitation du gaz de schiste au Québec. Toutefois, il n’y a rien d’impossible, surtout avec le gouvernement du Parti libéral du Québec au pouvoir.
Il est donc capital de ne pas lâcher prise, et l’initiative des propriétaires fonciers est bienvenue chez les opposants au gaz de schiste.
Il y a aussi monsieur André Breton, de Maître chez nous 21e siècle3 (MCN21), qui juge que « L’esclavage aux énergies fossiles peut et doit cesser.4 » Il donne l’exemple de la Suède qui s’est donné l’objectif d’être débarrassée de sa dépendance aux énergies fossiles d’ici 2030. Et c’est bien parti. Alors, d’ajouter Breton, « Pourquoi pas le Québec ? »
Pour ce, il faudrait que la population élise des gens qui dirigent pour le bien du peuple, pas pour lui voler son bien ou pour faire du carriérisme politique, choses qui sont inacceptables en Suède. De ce côté là , le Québec n’est pas tout à fait sorti du bois, comme on dit.
Daniel Breton présente des suggestions très intéressantes pour s’en sortir.