Même si l’Association des étudiants et étudiantes en sciences sociales (AESS) ne représente et ne représentait pas Laurent Proulx (puisqu’il était étudiant libre, maintenant étudiant en droit), elle a fait savoir par l’entremise de son site Internet, qu’elle avait été médusée d’apprendre que Laurent Proulx avait abandonné son cours d’anthropologie.

Victoriaville sera le théâtre au courant des trois prochains jours de plusieurs manifestations. Les étudiants en grève, mais aussi la population en général, vont faire savoir au Parti libéral du Québec qu’il est temps d’aller en élections.

La CLASSE a annoncé sur son compte twitter aujourd’hui qu’elle « rejette à l’unanimité l’offre du gouvernement Charest du 27 avril 2012 ». On s’en doutait alors que l’offre était plutôt une insulte à l’intelligence.

Amnistie internationale s’inquiète du fait que les tactiques utilisées par les forces policières face à certains incidents violents et aux manifestations pacifiques, ainsi que les mesures de sécurité adoptées dans certaines universités, soulèvent des questions troublantes sur le respect de ces droits fondamentaux.

Bernard Guay, ce haut-fonctionnaire sous la responsabilité du ministère du ministre libéral Laurent Lessard et ayant fait l’apologie de tactiques fascistes dans une lettre d’opinion parue dans le Soleil le 12 avril, puis retirée quelques heures plus tard, recevra la visite de manifestants aujourd’hui devant les bureaux du MAMROT à Québec.

La Fédération des cégeps a bien conscience de l’impasse entre les étudiants et le gouvernement, impasse causée par l’inflexibilité du côté du gouvernement Charest, mais demande toutefois aux étudiants de revenir en classe. Ne devrait-elle pas plutôt faire pression sur le gouvernement?

Jean-Martin Aussant, député de Nicolet-Yamaska et chef d’Option nationale, a salué le courage et la détermination des étudiants à travers le Québec pour leur persévérance contre le gouvernement Charest et la hausse des frais de scolarité.

Les associations étudiantes de la CLASSE réunies en fin de semaine en Congrès ont déterminé la suite du plan d’action de la grève: le mouvement étudiant doit devenir un mouvement social.

Dû à l’arrogance du gouvernement libéral et son refus de collaborer, les étudiants ont décidé d’aller, en quelque sorte, en campagne électorale. Les députés élus avec une faible majorité, les faiblards libéraux, seront visés par différentes mobilisations.