La CLASSE a annoncé sur son compte twitter aujourd’hui qu’elle « rejette à l’unanimité l’offre du gouvernement Charest du 27 avril 2012 ». On s’en doutait alors que l’offre était plutôt une insulte à l’intelligence.

Selon un petit « sondage » en ligne sur le site Internet de La Presse, 55% des répondants sont en désaccord avec la décision de Line Beauchamp d’exclure la CLASSE des négociations.

Le Québec vit une crise profonde générée par la bâclage de la gestion du conflit étudiant du côté gouvernemental. Les présidents des trois fédérations rassemblant l’ensemble des professeurs de cégep ainsi que la grande majorité des chargés de cours et professeurs d’université sont très indignés et ont uni leurs voix afin de condamner l’attitude de la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp.

Si vous ne faites que lire les médias de masse, vous aurez de la difficulté à comprendre ce qui se passe en ce moment. Line Beauchamp accuse la CLASSE d’être à l’origine du vandalisme du 24 avril parce que l’évènement était sur son site Internet. La FECQ et la FEUQ quittent la table de discussion. Les explications…

La CLASSE prévoit une manifestation aujourd’hui 25 avril à 14h à Montréal afin de souligner symboliquement la fin du trimestre d’hiver, mais ça ne signifie pas pour autant la fin de la trêve.

Les associations étudiantes de la CLASSE réunies en fin de semaine en Congrès ont déterminé la suite du plan d’action de la grève: le mouvement étudiant doit devenir un mouvement social.

Dû à l’arrogance du gouvernement libéral et son refus de collaborer, les étudiants ont décidé d’aller, en quelque sorte, en campagne électorale. Les députés élus avec une faible majorité, les faiblards libéraux, seront visés par différentes mobilisations.

La Coalition large de l’ASSÉ (CLASSE) sera très active aujourd’hui 22 mars, jour de la manifestation nationale qui a pour but de dénoncer la hausse des droits de scolarité de 1625$. Aujourd’hui sera peut-être, enfin, le « printemps québécois ».