Analyse : La mort de Kadhafi, conséquence d’une stratégie qui a échoué
Publié par La Voix de l'Amérique le 21 Oct, 2011
International • Quatre analystes, dont deux correspondants de la VOA, partagent leurs opinions sur l’homme et la fin tragique qu'il a connue.

Pourquoi Mouammar Kadhafi a-t-il préféré mourir à Syrte plutôt que de choisir la route de l’exil, comme nombre de des partisans et associés l’on fait depuis la chute de Tripoli ? Quel avenir, maintenant, pour la Libye de l’après-Kadhafi ? Comment la nouvelle de sa mort est-elle reçue en Afrique, plus particulièrement dans le Sahel voisin ?
Quatre analystes ont tenté d’apporter des éléments de réponse à ces questions, au micro du Service francophone de la Voix de l’Amérique. Parmi eux, Riadh Sidaoui, directeur du Centre arabe de recherche et d’analyse politique et sociale basé à Genève, pour qui les évènements du 20 octobre ne sont guère une surprise: Écoutez
Scott Bobb, chef du bureau de la VOA à Jérusalem, a longtemps couvert la crise libyenne à Tripoli. Voici son analyse : Scott Bobb, Correspondant de la VOA
De son côté, le chef du bureau de la VOA à Moscou, Jim Brooke, estime que la Russie a beaucoup perdu dans cette affaire. Il nous confirme auparavant que c’est bien le corps de Kadhafi que l’on voit sur les images de télévision: Copy_of_Libya_Jim_Brooke_final10-20.mp3
La mort de Kadhafi est avant tout une tragédie africaine. Au Niger, on se sent concerné, nous dit Nouhou Arzika, président du Mouvement patriotique pour la défense de la nation et du peuple à Niamey: Copy_of_Libya_Niger_Arzika_final10-20.mp3